> > Bonjour Mr Westphal, pouvez-vous vous présenter et présenter votre domaine pour nos lecteurs ?
Le domaine de Saint-Aubin est situé dans la région du Bas Armagnac à une dizaine de km d’Eauze, avec tous les atouts de la carte postale du Gers. Ce lieu est un domaine familial où mon frère Daniel et moi, agriculteurs depuis des générations, souhaitons mettre en valeur les armagnacs et vins de Gascogne en y rajoutant notre touche personnelle à travers des créations originales.
> Vous vous êtes installé dans le château de Saint Aubin. Quelles sont les caractéristiques de ce lieu ?
La position géographique unique de Saint Aubin blotti entre la Garonne au Nord, la forêt des Landes à l’Ouest et les Pyrénées au Sud, offre au domaine un terroir argilo sablonneux exceptionnel, les terres de « sables fauves », apportant une réelle personnalité à l’Armagnac de Saint Aubin, à travers de notes fruitées et légères.
Le vignoble, sur une surface de 50 hectares est le cadre idéal pour cultiver une dizaine de cépages. Parmi eux, quelques originalités à découvrir.
Sans oublier la chartreuse au cœur de Saint Aubin, autour de laquelle s’articule la vie du domaine, véritable témoin du passé Ancienne propriété de chasse d’Henri IV, elle ne demandait qu’à être réveillée de son long sommeil.
> Vous avez à ce lieu la magnificence qu’il mérite. Pouvons-nous nous attendre à d’autre surprises ? La rénovation de la propriété est elle terminée ?
Le plus important de la rénovation est aboutie, mais l’on pourra toujours apporter des améliorations. Des projets sont en cours et il y aura indéniablement des surprises.
> Pouvez vous nous raconter quels ont été les grands travaux entrepris pour redonner à ce lieu la grandeur qu’il mérite ?
Depuis 2014, notre famille a mis tout en œuvre pour restaurer le domaine en respectant l’histoire de Saint Aubin, en imaginant un chai paré de pierres naturelles mêlant des techniques de construction traditionnelles et innovantes.
Nous avons fait notre possible pour réveiller la magnificence de ce domaine au cours de ces 7 années de travaux, où de nouvelles structures contemporaines ont vu le jour.
Parcourant le chai, vous y trouverez une porte donnant sur le couloir du temps, un tunnel sillonnant les âges de l’armagnac reliant ainsi l’élaboration à la bonification du breuvage éternel, dans une cave cathédrale.
> Vous êtes d’origine alsacienne, région dont le savoir faire viticole est également reconnu : est ce que cela compte dans la façon de produire ici, en Grand Armagnac ?
Nous sommes nés paysans et savons que la terre est juste et vraie. Notre terre natale, l’Alsace nous a appris l’humilité, la Gascogne nous a permis de nous adonner pleinement à la passion de la vigne, c’est notre terre d’adoption, la poursuite de nos origines. C’est cette ouverture culturelle qui nous permet aujourd’hui de nous épanouir en proposant des vins et armagnacs différents, libre de tout carcan.
Nous cultivons le goût de l’innovation, et sommes attachés à la mise en valeur de savoir-faire ancestraux avec les techniques d’aujourd’hui. Jeter des passerelles d’est en ouest, rassembler, en surprenant par la modernité d’un produit, l’authenticité ou l’originalité d’une eau de vie voilà ce que notre curiosité, nous pousse à rechercher tous les jours. Notre premier critère la Qualité.
> Soyons transparents (et un peu chauvin), vous auriez pu acheter un vignoble n’importe où ? Qu’est-ce qui vous a décidé à vous installer ici ?
En toute honnêteté, je pense qu’il y a une part de destin. Avoir notre vignoble était le rêve d’une vie et le fruit d’une carrière de travail acharné. S’installer sur un domaine n’est donc pas une décision qui se prend à la légère et il faut vraiment que la magie opère avec le lieu et la région. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de me perdre sur les routes du Gers avec mon frère. Nous étions en voiture lorsque nous nous sommes engagés sur la petite route qui mène au domaine. A peine avions nous pénétrer dans la propriété, que nous sommes immédiatement tombés sous le charme des lieux. L’ensemble semblait alors abandonné et pourtant, il y avait quelque chose d’unique qui émanait tout autour de nous. Cela fut un véritable coup de cœur pour l’endroit, pour la région mais aussi pour les Gersois et leur convivialité.
En savoir plus
Le domaine de Saint-Aubin est situé dans la région du Bas Armagnac à une dizaine de km d’Eauze, avec tous les atouts de la carte postale du Gers. Ce lieu est un domaine familial où mon frère Daniel et moi, agriculteurs depuis des générations, souhaitons mettre en valeur les armagnacs et vins de Gascogne en y rajoutant notre touche personnelle à travers des créations originales.
> Vous vous êtes installé dans le château de Saint Aubin. Quelles sont les caractéristiques de ce lieu ?
La position géographique unique de Saint Aubin blotti entre la Garonne au Nord, la forêt des Landes à l’Ouest et les Pyrénées au Sud, offre au domaine un terroir argilo sablonneux exceptionnel, les terres de « sables fauves », apportant une réelle personnalité à l’Armagnac de Saint Aubin, à travers de notes fruitées et légères.
Le vignoble, sur une surface de 50 hectares est le cadre idéal pour cultiver une dizaine de cépages. Parmi eux, quelques originalités à découvrir.
Sans oublier la chartreuse au cœur de Saint Aubin, autour de laquelle s’articule la vie du domaine, véritable témoin du passé Ancienne propriété de chasse d’Henri IV, elle ne demandait qu’à être réveillée de son long sommeil.
> Vous avez à ce lieu la magnificence qu’il mérite. Pouvons-nous nous attendre à d’autre surprises ? La rénovation de la propriété est elle terminée ?
Le plus important de la rénovation est aboutie, mais l’on pourra toujours apporter des améliorations. Des projets sont en cours et il y aura indéniablement des surprises.
> Pouvez vous nous raconter quels ont été les grands travaux entrepris pour redonner à ce lieu la grandeur qu’il mérite ?
Depuis 2014, notre famille a mis tout en œuvre pour restaurer le domaine en respectant l’histoire de Saint Aubin, en imaginant un chai paré de pierres naturelles mêlant des techniques de construction traditionnelles et innovantes.
Nous avons fait notre possible pour réveiller la magnificence de ce domaine au cours de ces 7 années de travaux, où de nouvelles structures contemporaines ont vu le jour.
Parcourant le chai, vous y trouverez une porte donnant sur le couloir du temps, un tunnel sillonnant les âges de l’armagnac reliant ainsi l’élaboration à la bonification du breuvage éternel, dans une cave cathédrale.
> Vous êtes d’origine alsacienne, région dont le savoir faire viticole est également reconnu : est ce que cela compte dans la façon de produire ici, en Grand Armagnac ?
Nous sommes nés paysans et savons que la terre est juste et vraie. Notre terre natale, l’Alsace nous a appris l’humilité, la Gascogne nous a permis de nous adonner pleinement à la passion de la vigne, c’est notre terre d’adoption, la poursuite de nos origines. C’est cette ouverture culturelle qui nous permet aujourd’hui de nous épanouir en proposant des vins et armagnacs différents, libre de tout carcan.
Nous cultivons le goût de l’innovation, et sommes attachés à la mise en valeur de savoir-faire ancestraux avec les techniques d’aujourd’hui. Jeter des passerelles d’est en ouest, rassembler, en surprenant par la modernité d’un produit, l’authenticité ou l’originalité d’une eau de vie voilà ce que notre curiosité, nous pousse à rechercher tous les jours. Notre premier critère la Qualité.
> Soyons transparents (et un peu chauvin), vous auriez pu acheter un vignoble n’importe où ? Qu’est-ce qui vous a décidé à vous installer ici ?
En toute honnêteté, je pense qu’il y a une part de destin. Avoir notre vignoble était le rêve d’une vie et le fruit d’une carrière de travail acharné. S’installer sur un domaine n’est donc pas une décision qui se prend à la légère et il faut vraiment que la magie opère avec le lieu et la région. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de me perdre sur les routes du Gers avec mon frère. Nous étions en voiture lorsque nous nous sommes engagés sur la petite route qui mène au domaine. A peine avions nous pénétrer dans la propriété, que nous sommes immédiatement tombés sous le charme des lieux. L’ensemble semblait alors abandonné et pourtant, il y avait quelque chose d’unique qui émanait tout autour de nous. Cela fut un véritable coup de cœur pour l’endroit, pour la région mais aussi pour les Gersois et leur convivialité.
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